Published 03 January 2025
Bonjour Frédéric, merci d’avoir pris le temps pour cette interview !
- Pourriez-vous nous parler un peu de votre rôle et de votre carrière jusqu’à présent, en particulier en ce qui concerne les projets .marque ?
En tant que professionnel expérimenté dans l’industrie des domaines, j’ai eu l’opportunité de travailler sur plusieurs applications .marque lors du cycle de 2012. Mon rôle principal consistait à guider plusieurs entreprises tout au long du processus de candidature, à collecter des données, à faire le lien avec les équipes juridiques et à gérer les aspects techniques et stratégiques des candidatures. C’était une période passionnante, malgré les défis, car nous naviguions en territoire inconnu. Le manque de directives détaillées rendait le voyage excitant mais complexe, chaque projet ressemblant à une exploration dans le nouveau paysage numérique des .marque.
- Quelles ont été vos principales conclusions du cycle .marque de 2012, et comment ces expériences ont-elles façonné la manière dont les marques devraient aborder le nouveau cycle en 2026 ?
L’une des conclusions les plus importantes du cycle de 2012 était la nécessité d’améliorer considérablement le Guide du candidat, qui manquait de clarté. Il a fallu près d’une décennie pour développer une version plus détaillée. Pour le cycle de 2026, les marques peuvent désormais s’appuyer sur des processus établis et des fournisseurs accrédités pour les opérations de backend (l’opérateur qui fait fonctionner techniquement le TLD), ce qui simplifie de nombreux aspects techniques. Contrairement à 2012, les marques devraient être mieux préparées pour ce processus, grâce aux directives affinées et aux procédures d’accréditation, ce qui peut faire gagner beaucoup de temps et de ressources.
- Comment le processus de candidature pour les domaines .marque a-t-il évolué depuis 2012, et quels nouveaux éléments les marques doivent-elles préparer ?
Le processus de candidature a évolué en intégrant des fournisseurs de backend accrédités ce qui simplifie les exigences techniques. Les marques n’ont plus besoin de répondre à autant de questions techniques détaillées si elles utilisent un fournisseur accrédité, ce qui était un obstacle majeur en 2012. Bien que les éléments de base du processus de candidature restent les mêmes, tels que la vérification de la légitimité de la marque et la preuve des droits sur la chaîne demandée, les normes techniques améliorées rendront le processus beaucoup plus fluide. Il est important que les marques commencent à se préparer le plus tôt possible, idéalement 12 à 18 mois à l’avance.
- Quels sont les principaux avantages de posséder un domaine .marque dans le paysage numérique actuel, et comment cela peut-il offrir un avantage concurrentiel par rapport aux domaines traditionnels comme .com ou .org ?
Posséder un domaine .marque offre aux entreprises un contrôle sans précédent sur leur présence numérique. Dans le paysage actuel, la sécurité, la confiance et la personnalisation sont cruciales. Un domaine .marque permet aux marques de créer un espace sécurisé et personnalisé, à l’abri des risques de phishing et de cybersquattage. De plus, posséder un .marque donne aux entreprises un contrôle total sur les noms de domaine premium (par exemple, mail.votremarque), qui ne sont pas soumis aux augmentations de prix imposées par les registres externes. Bien que les marques puissent encore avoir besoin de domaines traditionnels, un domaine .marque offre stabilité, sécurité et une identité en ligne exclusive qui favorise la confiance des clients, ainsi qu’une opportunité d’expérimentation.
- Quels sont les plus grands défis auxquels les marques ont été confrontées lors du cycle de 2012, et comment peuvent-elles éviter des écueils similaires dans le cycle de candidature de 2026 ?
Un défi majeur en 2012 était que de nombreux projets .marque étaient dirigés par une seule personne au sein de l’entreprise. À cette époque, il fallait voir le potentiel d’un projet de 300-400k euros juste pour les noms de domaine. Si cette personne partait, le projet perdait souvent de son élan. Pour le cycle de 2026, les marques doivent s’assurer qu’il y a une équipe interfonctionnelle en place, comprenant les départements marketing, IT, sécurité, juridique et financier, afin que le projet reste viable et intégré dans toute l’organisation. Cette approche en équipe garantira un soutien à long terme et une utilisation du domaine .marque.
- Comment nous, chez BrandShelter, assistons-nous les marques tout au long du processus de candidature .marque, de la stratégie initiale à la soumission et au-delà ?
Chez BrandShelter, nous assistons les entreprises à chaque étape du processus .marque. Cela commence par évaluer si un .marque est le bon choix pour leur entreprise. Nous analysons les conditions du marché, la reconnaissance de la marque et les cas d’utilisation potentiels avant de passer aux aspects techniques. Nous aidons également à sélectionner le fournisseur de backend approprié, en guidant souvent les clients vers des options établies. De plus, nous gérons l’ensemble du processus de candidature avec l’ICANN, de la rédaction du business case à la conformité avec les exigences techniques et de sécurité. Notre soutien ne s’arrête pas à la soumission – nous aidons également les clients à tirer parti de leur nouveau .marque pour une stratégie numérique à long terme.
- Comment la possession d’un .marque impacte-t-elle le branding, les stratégies marketing et l’engagement des clients d’une entreprise, en particulier avec l’accent croissant sur la personnalisation et la confiance en 2026 ?
En 2026, comme c’est déjà le cas maintenant, la personnalisation et la confiance seront primordiales. Un domaine .marque offre la possibilité de créer un environnement en ligne sécurisé et de confiance pour les clients. Les marques peuvent facilement communiquer à leurs clients que leur espace .marque est le seul endroit sûr et authentique pour interagir avec eux en ligne. Cela renforce à la fois la confiance et l’exclusivité. De plus, avec un contrôle total sur les domaines premium (par exemple, produit.marque), les marques peuvent personnaliser plus efficacement leurs expériences en ligne, améliorant ainsi l’engagement des clients et la cohérence de la marque sur les plateformes.
- Au-delà du branding, quels sont certains des avantages techniques ou de sécurité d’un domaine .marque que les marques devraient considérer lorsqu’elles décident de postuler ?
Les avantages techniques et de sécurité d’un domaine .marque sont significatifs. En possédant un .marque, les entreprises peuvent mettre en œuvre des protocoles de sécurité avancés, tels que HSTS (HTTP Strict Transport Security), sur tous leurs domaines, garantissant un écosystème entièrement sécurisé. Cela permet également une meilleure protection contre les attaques de phishing et garantit que seuls les sites Web légitimes sont hébergés sous le TLD de la marque. L’infrastructure technique permet également aux marques de fonctionner plus efficacement, car elles ne sont pas dépendantes des registres tiers pour les prix ou la gestion des domaines.
- Le processus .marque implique un investissement important. Que doivent considérer les marques lorsqu’elles évaluent les coûts, et comment peuvent-elles garantir un retour sur investissement en possédant un .marque ?
Bien que les coûts initiaux pour sécuriser un TLD .marque soient substantiels – estimés à environ 350 000 € pour la première année – les marques doivent considérer cet investissement dans le contexte de la valeur stratégique à long terme. Comparés à d’autres dépenses marketing et de sécurité, comme une campagne télévisée à grande échelle, les coûts sont comparables. Les marques peuvent garantir un retour sur investissement en utilisant leur domaine .marque pour des services internes sécurisés comme le single sign-on (SSO), des portails clients premium, et en l’exploitant pour des infrastructures critiques, ce qui peut réduire les risques de sécurité et améliorer l’engagement de la marque.
- Une fois qu’une marque a sécurisé son TLD .marque, quelles sont les étapes clés pour le gérer et l’exploiter efficacement pour une stratégie numérique à long terme ?
Une fois qu’un .marque est sécurisé, les marques doivent se concentrer sur une adoption progressive, en commençant par des cas d’utilisation simples comme les systèmes internes (portails Wi-Fi, SSO, etc.) et les microsites destinés aux clients. Il est crucial de constituer une équipe dédiée pour gérer et innover avec le TLD. Ils doivent se concentrer sur la manière dont le .marque peut simplifier la sécurité, améliorer la personnalisation et soutenir de nouveaux produits ou services. Il est également important d’intégrer le .marque dans des stratégies de marketing numérique plus larges, en veillant à ce qu’il s’aligne sur les objectifs à long terme de la marque. L’un de nos clients utilise son .marque depuis 10 ans maintenant pour améliorer et augmenter son classement SEO dans divers pays, et cela a pris du temps, mais cela a apporté des résultats significatifs.
- Quels conseils donneriez-vous aux marques qui postulent pour un .marque pour la première fois en 2026, et quels facteurs devraient-elles prendre en compte pour déterminer si un .marque leur convient ?
Mon conseil est simple : commencez tôt et constituez une équipe interne solide qui croit en le projet. Les marques doivent évaluer si un .marque améliorera leur présence numérique, renforcera la sécurité et offrira un engagement client plus direct. Elles doivent également considérer leur stratégie de marque à long terme, car un .marque est un engagement de 10 ans. Si le nom de la marque est susceptible de changer, ou s’il existe d’autres complexités comme la similitude avec des noms géographiques, une réflexion approfondie est nécessaire. Contactez des experts comme BrandShelter dès le début pour garantir un processus fluide et stratégique.
Merci beaucoup !
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