Published 29 August 2024
En septembre, c’est la rentrée, et tout le petit monde des noms de domaine en France se retrouve au NDDcamp pour échanger, parler et réfléchir à notre marché favori.
Ce salon organisé par deux figures historiques du domaining, David Chelly et Philipe Franck, rejoint par Benjamin Louis du .alsace et Marc Olivier Bernard de la maison d’enchères Boischaut, traite de façon trè concrète et sans langue de bois, des sujets du moment. C’est d’après moi le salon où l’on retrouve le plus fort pourcentage de personnes ayant fait à un moment où un autre un bout de chemin avec SafeBrands, la société de protection de la marque de Team Internet en France.
Cette année, BrandShelter accompagnera SafeBrands à Paris pour participer à cet événement unique. Ensemble, nous serons présents pour faire passer le message avec notre casquette de représentant des titulaires de marque, et une vision comme d’habitude très pragmatique : il existe désormais de nouveaux outils pour stopper les abus, s’ils sont avérés, mais il est parfois plus facile de discuter que de tout miser sur les arsenaux juridiques. Fort de cet axiome, toutes les stratégies de nommage sont permises.
Réduire les noms de domaine à une possibilité d’abus ne serait cependant pas juste. Depuis leur introduction dans le monde du commerce en ligne, au siècle dernier, ces identifiants sont passés par tous les états, et ils sont désormais un actif bien reconnu, tout en gardant leur attrait spécial, au croisement entre technique et propriété intellectuelle, le tout arrosé d’un zeste de géopolitique.
Dans une industrie qui favorise de plus en plus le paiement pour bloquer des noms plutôt que pour en réserver, on assiste à des changements de tendances, voire des ralentissements du nombre d’enregistrements des .com pendant que l’importance des extensions nationales augmente.
C’est Matthieu Aubert qui animera la table ronde, autour de personnalités de tous les bords, et si vous souhaitez assister à celle-ci nous vous invitons à vous inscrire au NDDcamp ici.
Cela pourrait être le moment de se demander quoi faire de ses vieux noms de domaine quand on change de marque ? Doit-on les abandonner, les garder à vie pour se protéger d’un abus, ou bien les vendre aux enchères pour récolter les fonds permettant de financer la nouvelle marque ? Ces questions, vous pourrez les poser, et même partager votre expérience, car un micro circulera.
On pourrait même évoquer la fin de l’hégémonie du .com ou au contraire l’atteinte de l’apogée de la valeur d’un bon .com. Avec une baisse de 0.7% de volume en 2023 versus 2022, on se retrouve dans une situation inédite, et on peut s’interroger sur la marche à suivre, que l’on soit domainer ou simplement à la recherche d’un bon nom.
Nous sommes sponsor de l’événement, et nous nous ferons un plaisir de vous rencontrer sur place. Les changements ne sont pas finis, et nous vous réservons encore quelques surprises à venir !